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Ils n'en peuvent plus d'être attaqués. Une vingtaine de fonctionnaires de l'Office central de lutte contre la corruption et les infractions financières et fiscale (OCLCIFF) ont écrit au directeur général de la police nationale pour manifester leur exaspération face aux attaques de certains candidats à la présidentielle suite aux enquêtes qu'ils effectuent, révèle samedi RTL.
Dans cette lettre de trois pages, les enquêteurs financiers expliquent notamment avoir "été assimilés à la Stasi" et être aujourd'hui menacés "de représailles", en faisant référence à Marine Le Pen, qui fait l'objet d'investigations sur de possibles emplois fictifs d'assistants parlementaires au FN.
"Ces super-flics croulent sous les dossiers"
"Depuis 2 mois, le nom de l'OCLCIFF revient sans cesse dans l'affaire Pénélope Fillon, ou encore celle des assistants parlementaires du Front national. Ces super-flics croulent sous les dossiers - 130 enquêtes en cours - et déplorent le manque de fonctionnaires expérimentés", explique RTL, qui ajoute que cette lettre adressée à la direction de la police nationale est "une démarche rarissime".