À l'heure ou la question de pouvoir d'achat anime le débat, toutes mesures pouvant le faire évoluer sont attendues. Attention toutefois, car certaines applications ne vous sont pas toujours favorables. Le point.
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Les crises sanitaires, économiques et géopolitiques se succèdent et ne présagent rien de bon.L’inflation, qui augmente au fil des mois, devrait ainsi perdurer. Selon l’Insee, après avoir augmenté de 2,9% en janvier, l'indice des prix à la consommation a encore bondi en février. La perte de pouvoir d’achat, première préoccupation des consommateurs d’après différents sondages, est estimée à 3,6% sur un an. En cause, "une accélération des prix de l'énergie, des services, des produits manufacturés et de l'alimentation", note l’institut de statistiques.

La guerre en Ukraine pourrait également contribuer à une élévation des prix sur le long terme. Selon les dernières données communiquées ce lundi par le ministère de la Transition écologique, les prix des carburants ne cessent ces derniers jours de flamber, et des records historiques sont battus. Ce lundi 28 février, le baril s'est échangé à plus de 100 dollars, soit à un niveau bien plus élevé qu'en janvier. La hausse des prix durera "quelque temps", a d’ailleurs prévenu le représentant de Bruxelles.

Si le gouvernement a multiplié les aides exceptionnelles pour lutter contre cette situation, suffiront-elles à pallier ce déficit budgétaire ? Probablement pas. D’autant que pour certains retraités, les évolutions à venir ne leur sont pas vraiment favorables. Récapitulatif des éléments à venir en ce mois de mars 2022.

Retraite : l’indemnité inflation de 100 euros arrive sur vos comptes

Après les salariés, les indépendants, les personnes sans emploi ou éligibles ou minimas sociaux, voici venu le tour des 12 millions retraités. Si vous percevez moins de 2000 euros de revenus net par mois, la prime inflation d’un montant de 100 euros, virée par votre caisse de retraite au plus tard ce 28 février, devrait être visible sur votre compte bancaire cette semaine, en fonction des délais bancaires.De quoi mettre un peu de "beurre dans les épinards". Prudence cependant, si votre taux de CSG a évolué, car votre retraite complémentaire pourrait bien baisser ce mois-ci. Voici pourquoi.

Retraite complémentaire : gare à la régularisation de votre taux de CSG

Votre taux de contribution sociale généralisée (CSG) a augmenté en 2022 ? Vous risquez alors de perdre du pouvoir d’achat en ce mois de mars. L’Agirc-Arrco procède en effet à une régularisation sur les retraites complémentaires.

Pour des raisons pratiques, l’organisme n'a pas pu tenir compte du nouveau taux de CSG (variant de 0% à 8,30%) applicable au 1er janvier. Il n’entrera ainsi en vigueur que sur la pension de mars "qui sera, de surcroît, diminuée des régularisations rétroactives de janvier et février 2022", note Le Particulier.

En revanche, d’autres devraient se réjouir.

Retraite complémentaire : qui sont ceux qui verront leur pension augmenter en mars ?

Les retraités se trouvant dans le second cas de figure devraient par ailleurs se réjouir.

Si votre taux de CSG a baissé du taux normal (8,3%) au taux médian (6,6%), ou au taux réduit (3,8%) ou si vous en êtes désormais carrément exonéré (taux zéro), vous allez profiter en ce mois de mars d’une augmentation temporaire de votre pension

. Encore faut-il avoir cotisé auprès de l’Agirc-Arrco durant votre carrière professionnelle.