Affaire Lola : Dahbia B. sur les réseaux sociaux, une jeune femme comme les autres ?
L’affaire Lola secoue la France depuis que le corps de la fillette de 12 ans a été découvert, vendredi 14 octobre, dans un immeuble du XIXème arrondissement de la capitale. Au cœur des investigations, le profil de la meurtrière présumée, une Algérienne de 24 ans : Dahbia B. Sur les réseaux sociaux, la jeune femme se mettait en scène dans des vidéos, et postait des messages pour le moins intrigants. Décryptage de son “identité numérique”.

Elle est arrivée en France à l’âge de 16 ans, dans le Val-de-Marne, plus précisément. Le profil de Dahbia B., une algérienne de 24 ans, est au cœur de toutes les intrigues dans l’affaire Lola. Lundi 24 octobre ont eu lieu les obsèques de la fillette suppliciée, à Lillers. Pour rendre hommage à Lola, 12 ans, la foule était au rendez-vous, et l’émotion, palpable

La principale suspecte, mise en examen pour meurtre sur mineur de 15 ans, viol et actes de torture et de barbarie, a été écrouée à la prison de Fresnes, où elle est placée à l’isolement. 

Des expertises psychiatriques devraient être menées prochainement, pour tenter de cerner davantage la personnalité trouble de la jeune femme, qui faisait par ailleurs l’objet d’une obligation de quitter le territoire français

Dahbia B., le “masque” des réseaux sociaux

Facebook, Twitter, Linkedin… Sur ses réseaux sociaux, avant le drame, Dahbia B. affiche le visage d’une jeune femme souriante, coquette, à grand renfort de filtres et de mises en scène. Dahbia B., qui aurait expliqué aux enquêteurs être SDF, n’en donne, en tout cas, pas forcément l’image en ligne. 

La jeune-femme souffre t-elle d’un trouble mental ? L’hypothèse n’est pas exclue, à ce stade de l’enquête. Dans les jours qui précèdent les faits, ses proches décrivent son état confus. Selon sa sœur aînée, qui l’hébergeait dans l’immeuble même où elle aurait commis son crime, Dahbia B. était en proie à des terreurs nocturnes.

Selon son ex petit-ami, l’Algérienne “avait un peu perdu la boule”. “Dans le sens où elle parlait toute seule. Elle parlait entre ses lèvres. Je lui disais, ''qu'est-ce que tu dis?''. Elle me répondait ''rien, rien, c'est entre moi et moi'”, a confié ce dernier au micro de BFMTV.

Vidéo du jour

Sur les réseaux sociaux, Dahbia B. était encore active pas moins de quatre jours avant le meurtre de la petite Lola. Ses comptes ont, depuis, été supprimés. Mais de nombreux médias ont eu le temps de les consulter. Et derrière le masque, ils révèlent certains détails troublants… Tour d’horizon en cinq éléments qui interpellent.

Son énigmatique “bio” sur TikTok

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Son énigmatique “bio” sur TikTok

Sur le réseau social TikTok, la description du profil Dahia B. est un enchaînement de sigles : un tigre, un drapeau noir, une tête de mort et le sigle «DZ», qui fait référence à l’Algérie.

Elle postait de courtes vidéos de son visage, souriant, sur fond musical, le 10 de chaque mois. Un chiffre qui interroge.

La dernière vidéo avant le meurtre

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La dernière vidéo avant le meurtre

Le 10 octobre, justement, on peut voir, dans l’un de ces courts extraits, la suspecte marcher dans le hall de l’immeuble de sa sœur, là même où elle aurait croisé Lola avant de l’entraîner dans l’appartement quatre jours plus tard.

Et le dernier compte auquel elle s’est abonnée

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Et le dernier compte auquel elle s’est abonnée

Sur TikTok, toujours, Dahbia B. était abonnée à des centaines de comptes, parmi lesquels on retrouve des acteurs, des footballeurs, des influenceuses beauté ou encore des comptes liés à la pratique de l’islma, révèle le Figaro.

Le journal affirme que le dernier compte auquel s’était abonnée la suspecte, quelques jours avant le drame, est un profil dédié… aux faits divers. 

Sa dernière publication sur Facebook

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Sa dernière publication sur Facebook

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