La Poste : la nouvelle fonctionnalité offerte par votre bureau de posteIllustrationIstock
Afin d'aider ses clients dans leurs commandes à domicile, La Poste ouvre désormais une nouvelle fonctionnalité dans votre bureau de poste. Explications.

Avez-vous déjà hésité à commander des vêtements en ligne sur Internet en craignant des démarches fastidieuses de retour ? Alors que de plus en plus de Français se laissent tenter par la vente en ligne, d’autres s’inquiètent encore du temps perdu à ramener un colis chez soi, à réaliser des essayages, puis à devoir renvoyer un colis avec l’ensemble ou une partie des pièces qui ne conviennent pas. Pour remédier à cette situation, La Poste propose une nouvelle fonctionnalité, présentée dans votre bureau de poste. Nous faisons le point pour vous.

La Poste : une nouvelle fonctionnalité dans votre bureau de poste

La Poste veut vous faciliter la vie ! Amateurs ou détracteurs de la vente en ligne, vous allez pouvoir recevoir et renvoyer vos colis de manière plus simplegrâce à un tout nouveau service mis en place par La Poste : des cabines d’essayage installées dans huit bureaux de poste en France. Interrogé par nos confrères de TF1, Fadela Semlali, responsable du bureau de poste de l’Ecole militaire de Paris, dans le 7e arrondissement, où une cabine a été installée, explique le processus en détail. D’après ses propos, il s’agit d’une “cabine qui, à l’intérieur, a une vision à 360 degrés [avec] un siège et une tablette qui permet de déposer vos effets personnels [mais aussi] une barre de sécurité pour les personnes invalides notamment”.

La Poste : une manière de favoriser la vente par Internet

Dans un contexte où les commandes de produits en ligne font l’objet d’un nombre important de retour par les clients, environ 20 à 30% des achats seraient retournés après avoir été achetés sur Internet. Il s’agit donc de réduire les trajets entre les bureaux de poste et les domiciles, mais aussi d’encourager les clients à acheter sur Internet plutôt qu’en magasin. Une décision qui ne convient pas aux petits commerçants, attachés à “la vitalité des grandes villes”, comme le notifient nos collègues de Capital. Le chiffre de ces cabines pourrait être multiplié par dix en cas de succès.