Covid-19 : ce qui change dans les centres commerciauxIllustrationIstock
Depuis le 1er février 2021, les supermarchés et centres commerciaux sont exposés à de nouvelles contraintes dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. Produits non essentiels, jauges, exceptions... Qu'est-ce que cela change pour vous, au juste ?
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Vendredi 29 janvier 2021, le Premier ministre Jean Castex a annoncé de nouvelles restrictions pour lutter contre l'épidémie de coronavirus. Pas de reconfinement certes, mais un contrôle plus sévère des frontières françaises et de nouvelles règles dans les grandes surfaces. En effet, le locataire de Matignon a déclaré que l'ensemble des centres commerciaux non-alimentaires de plus de 20 000 mètres carré seraient contraints de fermer leurs portes, afin d'éviter "le brassage des populations".

D'après Ouest France cette mesure sanitaire concerne les grandes enseignes comme Ikea, ou les boutiques des centres commerciaux et autres galeries marchandes. Seuls les commerces jugés essentiels comme les hypermarchés, les boulangeries ou encore les pharmacies peuvent échapper à la règle. D'après Jacques Creyssel, délégué général de la Fédération du commerce et de la distribution (FCD), 25 000 commerces pourraient être concernés par cette fermeture. Une mesure qui pourrait durer un mois, selon le quotidien régional. Qu'est-ce qui change, exactement ?

Centres commerciaux : une jauge renforcée dans les grandes surfaces

Les jauges, c'est-à-dire le nombre de clients pouvant circuler simultanément dans le commerce, ont été revues à la baisse. Dans les supermarchés d'une superficie supérieure à 400 mètres carré, il faut désormais compter dix mètres carré pour un client, contre huit auparavant. Les autres commerces, eux, conservent la jauge de huit mètres carré par client. Si la superficie de ladite boutique est inférieure à cette jauge, seul un client pourra rentrer à la fois. 

Une autre question se pose : les clients peuvent-ils toujours se procurer des produits jugés non essentiels ?

Centres commerciaux : peut-on toujours acheter des produits "non essentiels" ? 

Invité de RTL le ministre de l'Économie a affirmé qu'il n'y aurait pas de distinction entre les rayons considérés comme essentiels, et ceux jugés non essentiels. "C'est absolument ingérable", constate Bruno Le Maire. "C'est extrêmement simple, tous les commerces au-dessus de 20 000 m² (...) sont fermés, sauf les supermarchés qui vendent de l'alimentaire. Et dans ces supermarchés qui vendent de l'alimentaire, si vous pouvez trouver une paire de chaussettes ou un tee-shirt ou un mascara, eh bien, vous pourrez acheter", explique-t-il.

Certains commerces, toutefois, font figure d'exceptions. Voici lesquels...

Centres commerciaux : quelles sont les exceptions ?

Dans un communiqué relayé par Ouest France, le ministère de l'Économie donne quelques précisions à ces règles. "Les zones commerciales, parcs d'activité et villages de marques où la circulation du public entre les commerces intervient en extérieur ne sont pas concernés et peuvent rester ouvertes. En revanche, les bâtiments de plus de 20 000 m² cumulés reliés par des allées closes et couvertes de ces zones doivent fermer", peut-on lire. Ainsi, les centres commerciaux à ciel ouvert devraient pouvoir déroger aux nouvelles restrictions.