Energie : prix, coupures… Les nouvelles annonces du gouvernement avant la rentréeIstock
Inflation, guerre en Ukraine, canicule... La situation actuelle a de quoi inquiéter les Françaises et les Français. L'exécutif multiplie les annonces pour tenter de rassurer les ménages.
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Parés pour “la fin de l’abondance” ? Les Françaises et les Français, semble-t-il, vont devoir se serrer la ceinture. C’est en tout cas ce qu’affirmait récemment François Bayrou, du Mouvement Démocrate (MoDem), allié du gouvernement. Comme l’explique Ouest-France, il a évoqué “la fin de l’insouciance”, provoquée par une “série de crises graves”, ainsi que de “la crise la plus grave que la France ait connue depuis la guerre”. L’ancien ministre est allé plus loin : il a parlé d’efforts, voire “des sacrifices”. Des propos que la Première ministre a tenu à nuancer un tant soit peu, comme il est possible de le lire dans les colonnes du Parisien. “Il ne s’agit pas de promettre du sang et des larmes, mais c’est important que chacun soit conscient de la gravité du moment”, a ainsi déclaré la cheffe du gouvernement. Mais qu’est-ce que cela signifie, très concrètement, pour la suite ?

Dans le détail, poursuivent nos confrères, l’exécutif a multiplié les déclarations et les propositions relatives à l’urgence énergétique, pour rassurer les Françaises ainsi que les Français. Il s’agit d’éviter un scénario à l’anglaise, soutient ainsi Olivier Véran, qui refuse toute hausse soudaine des tarifs. Outre-Manche, les prix ont grimpé de 80%, rappelle-t-il.

Crise énergétique : vers de nouvelles interdictions ?

L’exécutif, à travers son porte-parole, a aussi dû répondre de certaines polémiques. L’une des plus bruyantes concerne l’interdiction potentielle des jets privés, dont l’utilisation contribue à la crise climatique. “Nous voulons non pas une mais un panel de mesure qui soit à la fois efficace pour le climat et le moins impactantes pour les Français. Je fais très attention au symbole et je sais que le jet est un symbole”, a d’abord répondu Olivier Véran, qui n’a pas manqué d’évoquer “les barbecues” et “les piscines privées”. Et lui d’insister pour que le débat ne soit pas réduit “à des mesures symboliques”

La possibilité de réguler les jets privés demeure-t-elle sur la table ? Potentiellement, en théorie, à tout le moins. “Si on me dit que c’est efficace et que ça péjoratif majeur sur le quotidien des Français…”, a simplement fait valoir le ministre, qui veut tout de même se garder d’un effet “démago”, soutenant que l’interdiction des jets, des piscines ou des barbecues n’est soit pas efficace, soit pas suffisante. “Ce qui fonctionne, c’est un changement d’état d’esprit dans notre façon de consommer de l’énergie”, a-t-il déclaré.

Crise énergétique : faut-il craindre des coupures cet hiver ?

L’autre enjeu majeur à ne surtout pas perdre de vue, rappelle Midi Libre, c’est celui des potentielles coupures d’électricité qui guettent les Françaises et les Français cet hiver. Un sujet que le porte-parole gouvernemental n’a pas manqué d’aborder également.

“Nous faisons tout pour qu’il n’y ait pas de risque”, a ainsi tenté de rassurer Olivier Véran, appuyé par Gabriel Attal, le ministre en charge de l’Action et des Comptes publics. “Nous allons continuer à protéger le pouvoir d’achat des Français en poursuivant le bouclier tarifaire”, a-t-il ainsi affirmé.

"On ne pourra pas geler indéfiniment le prix du gaz”, a toutefois reconnu Olivier Véran. Et lui de promettre un maintien de la protection à l’attention des Françaises et des Français : "les prix sont amenés à augmenter début 2023 mais ils n'augmenteront pas autant qu'ils le devraient loin s'en faut".

Inflation : vers de nouvelles promesses ?

La lutte contre l’inflation, poursuit Midi Libre sur son site, fait aussi partie des sujets abordés par Olivier Véran à l’occasion de l’interview accordée à BFMTV. Il lui a fallu rebondir sur les récentes déclarations d’Elisabeth Borne… lesquelles portaient sur une éventuelle taxation des super-profits. Il ne s’agit pas, a-t-il tenu à préciser, “d’une garantie envoyée à la Nupes”.

Cependant, a poursuivi l’ancien ministre de la Santé et des Solidarités, les entreprises devront “contribuer à l’effort”. “Surtout celles qui ont fait du bénéfice durant la période”, a-t-il précisé.