abacapress
L'immigration, l'affaire DSK ou encore les retraites... La présidente du Front national Marine Le Pen s'est confiée sans langue de bois au quotidien France-Soir le 11 juillet. Planet.fr vous en dit plus sur les thèmes forts abordés par la candidate.

© abacapressImmigration
148 000 titres de séjours par an sous Lionel Jospin, 203 000 aujourd'hui. Un chiffre qui scandalise Marine Le Pen. "Je suis frappée par l'explosion de l'immigration(...).  Nicolas Sarkozy se sert de l'immigration pour peser à la baisse sur les salaires Français" a-t-elle affirmé à France-Soir.

Pour la candidate FN, l’immigration doit être limitée à 10 000 entrées annuelles. "On ne peut plus se permettre de faire entrer sur notre territoire une population équivalente à celle de la ville de Rennes". Marine Le Pen argumente son propos en insistant sur le fait que pour les enfants d'immigrés, "l'école et les soins sont gratuits" et que "ces gens-là vivent grâce à la solidarité de la communauté nationale".

 La dette grecque
Selon Marine Le Pen, "nous assistons à un processus de crise globale, avec un effet domino qui, un jour, à la suite de la Grèce touchera la France".

Seule issue pour la présidente du Front national ? Revenir à une monnaie nationale. "L'euro va finir par s'effondrer" assure-t-elle. 

Les retraites
"On devrait pouvoir revenir à un système qui permette de garantir une retraite à taux plein après 40 annuités de cotisations", déclare Marine Le Pen à France-Soir tout en révélant que "sur 60 millions de cartes Vitale, il y en a 10 millions de fausses qui circulent. " Pour la candidate, il ne fait aucun doute que si on désactive ces fausses cartes, "cela entraînera une explosion dans un certain nombre de nos quartiers et de nos banlieues".

 Stocks-options, parachutes dorés et retraites chapeaux
Marine Le Pen se dit ouvertement "contre" ces pratiques effectuées dans les grandes entreprises françaises. La fille de Jean-Marie Le Pen affirme aussi clairement être "pour le remboursement des aides publiques accordées aux entreprises" qui veulent délocaliser leur production.

 L'affaire DSK
Face au sms d'Anne Sinclair qui déclarait ne pas "oublier" ceux qui leur avaient "craché à la gueule", Marine Le Pen plaisante "c'est règlement de comptes à OK Solferino !", tout en reprochant aux médias leur manque de clarté face à la personnalité de Dominique Strauss-Kahn. "Il était connu que cet homme a des rapports pathologiques avec les femmes, avec des comportements de harceleur.(...) Compte tenu de la personnalité de cet homme-là, il ne pouvait pas aspirer aux fonctions auxquelles il prétendait."

 2012
La présidente du FN compte tirer son épingle du jeu par son franc-parler. "Je crois avoir une qualité, celle d'appeler un chat un chat.(...) Moi, ça ne me dérange pas de déranger."

Marine Le Pen a rappelé les trois valeurs principales qu'elle souhaite défendre : "la défense des Français, la défense de notre civilisation, le retour de la souveraineté".  La candidate a également lâché le nom de Jean-Pierre Chevènement, avec qui elle serait prête à gouverner, si elle accédait au pouvoir.

Photo©Wikimedia Commons Marie-Lan Nguyen