Déclaration 2024 : voici la nouvelle liste des revenus et avantages qui y échappent
Chaque année, l'éternelle question revient à la période de déclaration des impôts : que doit-on y indiquer ? En théorie, tous vos revenus sont imposables. Sauf qu'en pratique, c'est plus compliqué. Voici, tout ce qu'il faut avoir.

Ça y est, la campagne de déclaration des impôts a été lancée le 11 avril dernier, pour vos revenus 2023. Cette année, grâce à un e-mail du fisc envoyé à près de 11 millions de contribuables, qui, s'ils sont éligibles, échappent à la corvée grâce à la déclaration automatique.

Dans tous les cas, préférez vérifier si la déclaration préremplie par le fisc ne comporte pas d'erreurs  pour éviter de payer trop d'impôts, conseille un article de Money Vox.

Autre point à bien vérifier : les revenus exonérés, qui, "attention", peuvent comporter quelques subtilités. Voici les principales exonérations à avoir en tête avant de vous lancer dans votre déclaration.

Les heures supplémentaires

Pour les revenus 2023, bonne nouvelle, le plafond annuel d'exonération reste cette année à 7 500 euros, en net imposable, soit 8 037 euros bruts, revient un article de Money vox. 

Si les heures supplémentaires vous ont rapporté, l'an passé, 1 500 euros bruts, soit 1 215 euros en net fiscal, ce montant est exonéré d'impôt, par exemple, illustre le site service public.

Pour rappel, le montant des salaires versés au titre des heures supplémentaires ou complémentaires exonérées doit figurer dans les lignes 1GH à 1JH de la déclaration. Ce montant est retenu pour le calcul du revenu fiscal de référence.

Vidéo du jour

Retrouvez, ci-après, dans notre diaporama, le reste de la liste des revenus et avantages, qui échappent à la déclaration :

Certaines primes exceptionnelles

1/7
Certaines primes exceptionnelles

La prime de partage de la valeur (PPV), ou prime Macron, perçue entre le 1er juillet 2023 et le 31 décembre 2023 est exonérée d'impôt sur le revenu dans la limite de 3 000 euros par bénéficiaire et par année civile, rapporte le site Money Vox.

L'exonération est réservée aux salariés ayant perçu, au cours des douze mois précédant le versement de la prime, une rémunération inférieure à trois fois la valeur annuelle du Smic correspondant à la durée de travail prévue au contrat.

Un plafond d'exonération de 6 000 euros s'applique aussi dans les entreprises couvertes par un accord d'intéressement ou, dans les entreprises de moins de 50 salariés, par un accord de participation à la date de versement de la prime.

Le montant de la PPV exonérée doit être précisée aux lignes 1AD à 1DD. Il faut ensuite cocher les cases 1AV à 1DV si vous bénéficiez de la majoration du seuil d'exonération à 6 000 euros.

Les pourboires exonérés

2/7
Les pourboires exonérés

Encore une fois, les pourboires sont exonérés d'impôt sur le revenu pour les salariés, en contact avec la clientèle, dont la rémunération ne dépasse pas 1,6 Smic, revient le site Money Vox. Cette exonération concerne les sommes remises volontairement aux salariés ; soit à l'employeur qui les reverse aux serveurs. Le montant des pourboires exonérés doit être renseigné aux lignes 1PB à 1PE.

Titres restaurant, chèques vacances...

3/7
Titres restaurant, chèques vacances...

De nombreuses prestations : RSA, prime d'activité, allocations logement, allocation de rentrée scolaire, prime de Noël, prestation familiales, prestations liées à une situation de handicap... , sont également exonérées d'impôt sur le revenu. C'est le cas aussi pour les titres restaurant quand la participation de l'employeur est inférieure à 6,91 euros par ticket ou encore pour les chèques vacances quand la participation annuelle de votre patron complétée, le cas échéant, par le comité d'entreprise, ne dépasse pas le montant mensuel du Smic (1 747 euros).

Aides pour le transport

4/7
Aides pour le transport

Prévisualisation prochaine diapositive

Voir la suite du diaporama