"Un mois lourd et orageux" : quelles sont les prévisions météorologiques pour septembre ?IllustrationIstock
INTERVIEW. Soleil, orages, températures... Que nous réserve la fin de l'été ? Régis Crépet, météorologue historique de La Chaîne Météo, nous partage ses prévisions pour le mois de septembre.

"Un été assez chaud en termes de températures, mais très orageux".  Tels sont les mots utilisés par Régis Crépet pour définir les semaines qui viennent de s'écouler. Ce météorologue historique de La Chaîne Météo a accepté de confier à Planet ses prévisions concernant la suite de l'été... Et plus précisément le mois de septembre. À quoi les Françaises et Français doivent-ils s'attendre pour la rentrée des classes ? Les vacanciers qui attendent le mois de septembre y trouveront-ils leur compte ? 

"On envisage un mois de septembre plutôt chaud, avec des températures légèrement supérieures aux moyennes de saison. Il ne devrait pas faire froid, on aurait de bonnes températures", explique Régis Crépet. Le spécialiste de la météo et du climat nous indique que le vent dominant du mois de septembre serait "un flux du sud-ouest". Cela signifie un temps plutôt chaud, mais également orageux... À l'image du reste de l'été. Un été qui, par ailleurs, a battu des records de pluviométrie : "On a un été qui est remarquablement pluvieux", remarque Régis Crépet en faisant allusion aux diverses inondations qui ont eu lieu dans l'Hexagone. 

Une France "coupée en deux" au mois de septembre

Attention toutefois : si des épisodes orageux forts sont attendus, le mois de septembre restera agréable avec des températures environ "0,5 degré au-dessus des moyennes". L'expert météorologiste note que l'on devrait s'attendre à une France coupée en deux : "Il pourrait y avoir le fameux dégradé nord/sud habituel, avec plus de perturbations sur la moitié nord de la France et davantage de jours de soleil en descendant vers le sud. Mais c'est classique et traditionnel", explique-t-il.

À noter que les prévisions ci-dessus sont provisoires : "À cette échéance encore lointaine, la fiabilité reste proche de 60% (...) car il y a toujours des changements qui peuvent se mettre en place et modifier, probablement, cette prévision initiale", précise le météorologue.