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Deux ans après avoir affiché son soutien au Front National, l'humoriste est revenu sur sa décision. C'était "une erreur déontologique", a-t-il récemment estimé.

En 2013, lors de l’université d’été du Front National, Jean Roucas annonçait fièrement qu’il soutenait le parti d’extrême droite. C’est une décision "longuement mûrie", expliquait-il alors, ainsi que le rappelle Le Lab d’Europe 1. Seulement deux ans après avoir tenu ses propos, l’humoriste est revenu sur sa position. "J’ai fait une erreur déontologique", a-t-il confié au Parisien dans un entretien paru ce mardi. "Quand on est humoriste, qui plus est chansonnier, on ne doit pas afficher ses convictions politiques, a-t-il expliqué (…) On ne m’y reprendra plus".

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"J’ai payé tout cela très cher"Quant aux raisons qui l’ont poussé à ne plus vouloir se ranger derrière le parti d’extrême droite, l’ex-animateur du "Bébête show" a fait valoir le fait d’avoir "subi de nombreux boycotts". "J’ai payé tout cela très cher", a-t-il confié au journal. Il faut dire que Jean Roucas n’a pas hésité à vivement dénoncer l’attitude du gouvernement pour mieux soutenir le Front National. On se souvient notamment  du tweet posté en mars dernier le soir du second tour des élections départementales. "Les méthodes du PS contre les candidats FN : incendies, menaces de mort, agressions. Valls et ses SA en action. Heil Hollande", avait-il écrit. Un message qui lui avait certes valu le soutien de Marine Le Pen mais qui n’en n’avait pas moins soulevé un vent de critiques. Une mairie communiste avait ensuite annulé l’un de ses spectacles prévu dans une salle de sa ville, souligne Le Lab d’Europe 1. "Pas la chose la plus intelligente que j’ai pu faire. Une vraie connerie !", admet-il aujourd’hui.

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