Une ville vote pour l'interdiction du smartphone dans la rueIllustrationIstock
Une ville française vient de voter l'interdiction du smartphone dans la rue. Quelle est cette commune et comment compte-t-elle appliquer cette nouvelle règle ?

Ce sont les habitants qui ont tranché. Une commune de Seine-et-Marne vient de décider une mesure forte et rarissime : l’interdiction pure et simple du smartphone dans les rues. Pas moins de 54% des résidents ont souhaité la mise en place de cette nouvelle règle. C'est la première fois qu’une telle décision est prise dans une ville française. Dans quelle commune le smartphone va-t-il être interdit ? Quel est le retentissement d’un tel choix ?

Smartphone : une première en France

C’est à Seine-Port, une ville de Seine-et-Marne, que le smartphone va désormais être banni de l’espace public. Une charte communale vient, en effet, d’être votée ce samedi afin qu’il ne soit plus possible de l'utiliser devant les écoles, dans les commerces ou encore en marchant dans la rue. Il devra également être rangé si vous vous trouvez dans un espace public et associatif avec d’autres personnes. Interrogé par Le Parisien, comme le rapportent nos collègues de Capital, le maire Les Républicains, Vincent Paul-Petite, évoque un “vrai problème de santé publique”.

Smartphone : une interdiction discutée

Toujours selon les propos de Vincent Paul-Petite, il est nécessaire d’aider les habitants à réguler leur utilisation des écrans. Malgré cette décision tranchée, aucune sanction ne sera toutefois appliquée en cas de transgression. La collectivité estime, pour sa part, que cet arrêté a été voté afin d’exercer, pour les parents, des contrôles plus spécifiques à l’égard de leurs enfants. La charte recommande, par ailleurs, d’interdire les écrans aux enfants le matin, à table, et le soir avant de se coucher. Du côté des habitants, les avis divergent : alors que certains sont satisfaits de ce choix et espèrent qu’il pourra accompagner les parents sur l’usage des écrans, d’autres rappellent que “ce n’est pas au maire d’intervenir” sur une question “de la sphère privée”.