Mort d'un passager en plein vol : il crachait "des litres de sang"IllustrationIstock
Drame sur le vol Lufthansa LH773 qui reliait Bangkok à Munich dans la soirée du jeudi 8 février 2024. Un passager allemand âgée de 63 ans est mort à bord de l'avion. Selon des témoins, il crachait "des litres de sang".

Jeudi 8 février 2024, 23h40.  L'Airbus A380 de Lufthansa décolle de Bangkok (Thaïlande) à destination de Munich (Allemagne). À bord de l'avion, Karin Missfelder, 55 ans, est accompagnée de son époux Martin. Assise à l'avant de l'appareil, l'infirmière remarque rapidement un passager mal-en-point. Dans les colonnes de Blick, quotidien suisse, elle raconte : "Il avait des sueurs froides, respirait beaucoup trop vite, il était déjà amorphe". Le passager en question était un homme allemand âgé de 63 ans, accompagné de sa femme. 

Alors que l'avion n'avait pas encore décollé, une hôtesse de l'air demande au passager s'il se sent bien. L'épouse explique qu'ils avait été contraints de courir pour avoir l'avion. De son côté, Karin Missfelder insiste auprès de l'équipage pour que l'homme soit examiné. "Le commandant de bord a appelé un médecin par les hauts-parleurs, et un jeune homme d'une trentaine d'années l'a examiné, mais il ne parlait pas très bien anglais", raconte-t-elle.

"C'était l'horreur absolue, tout le monde criait"

Le médecin donne son accord, et l'avion décolle. "Il crachait déjà du sang dans le sac que lui tendait sa femme", raconte la passagère. Alors que l'appareil est déjà dans les airs, l'état de l'homme s'aggrave significativement. En plus de cracher "des litres de sang", l'homme laisse échapper un jet de sang de sa bouche et de son nez.

"C'était l'horreur absolue, tout le monde criait", continue la témoin. Le personnel commence la réanimation, en vain. Au bout d'une demi-heure, l'homme est transporté dans la cuisine de bord. Par haut-parleur, le capitaine annonce que le passager est décédé, et que l'avion fait demi-tour pour Bangkok.

Interrogé par Blick, la compagnie aérienne a confirmé le décès mais n'a pas souhaité donné d'information complémentaire.