Vente en ligne, covoiturage, location… Ces revenus des plateformes en ligne qu’il faut déclarer
Après un “couac” informatique lors de son lancement, la campagne 2024 de déclarations des revenus pour 2023 a débuté. Attention à bien prendre en compte vos éventuels revenus complémentaires, obtenus notamment grâce à des plateformes en ligne. Voici ce qu’il faut savoir.

Un bug au démarrage. Pendant quelques heures, les pages du site impots.gouv.fr où vous pouvez déposer votre déclaration de revenus de l’année 2023 pour la campagne 2024 étaient indisponibles, jeudi 11 avril, lors du lancement de la campagne. L’accès étant désormais rétabli ce vendredi, vous pouvez y déposer votre déclaration. Les dates limites sont échelonnées en fonction de votre zone d’habitation et du mode de transmission choisi (voici le calendrier). 

Ce qu’il faut vérifier

Que vous ayez opté pour la version pré-remplie ou non, il vous faudra vous montrer attentif au contenu du formulaire à envoyer à la Direction générale des Finances publiques. Pensez donc à éviter ces erreurs courantes, à vérifier les cases qui peuvent vous faire économiser, et à bien lire ce courriel que vous devriez recevoir dans votre boîte mail.  Cette année, vous pourrez également utiliser un smartphone pour votre déclaration

Si vous êtes retraité, des rentes et pensions ne sont pas à déclarer obligatoirement, de même qu’un certain nombre d’autres sommes qui peuvent vous concerner directement. Cependant, si vous complétez votre pension ou vos revenus d’activité pour celles et ceux qui ne sont pas retraités, sachez qu’il faudra reporter certains montants sur votre déclaration de revenus.  

Des obligations et une dérogation

En particulier, l’argent gagné grâce aux plateformes en ligne telles que Vinted, Airbnb, Leboncoin, etc. figure désormais dans un relevé que ces entreprises sont censées vous adresser. Elles doivent aussi transmettre ces informations à l’administration fiscale, qui pourra préremplir vos déclarations avec ces données. Mais prenez bien garde à ce que les montants indiqués soient les bons, ce qui ne semble pas toujours être le cas, comme l'a souligné le site MoneyVox

Il existe une dérogation, comme le rappelle le site du ministère de l’Economie et des Finances. Si vous avez gagné moins de 2000 euros en vendant des biens d’occasion ou pour certains services (comme le covoiturage), et si le nombre de transactions est inférieur à 30, vous n’êtes pas obligés de déclarer les sommes engrangées. 

Vidéo du jour

Voici dans le diaporama ci-dessous une li ste des activités rémunérées pour lesquelles il vous faudra bien penser à indiquer les montants reçus.

Location saisonnière

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Location saisonnière

Si vous louez, même occasionnellement, une chambre ou plus sur Airbnb, Abritel, Booking, etc. des montants doivent avoir été pré-renseignés dans votre déclaration d'impôts. Attention, prévient MoneyVox, ces sommes peuvent être incomplètes. 

Covoiturage

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Covoiturage

Si vous pratiquez le covoiturage avec une application telle que Blablacar, même obligation : au dessus d'un certain montant et si vous avez effectué plus de 30 trajets rémunérés, il faudra le déclarer. 

Vente de vêtements de seconde main

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Vente de vêtements de seconde main

Vinted, Vestiaire collective... ces sites permettent de renouveller sa garde-robe à moindre coût, et de mettre un peu de beurre dans les épinards. Les montants engrangés, doivent eux aussi être déclarés s'ils dépassent 2000 euros par an. 

Vendre des vieux objets

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Vendre des vieux objets

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