Certains dispositifs favorisent clairement les retraités, mais le plus souvent ils sont méconnus voire difficile d'accès. Pendant les vacances – comme la période estivale – l'État offre, par exemple, quelques privilèges aux anciens travailleurs…

Arpenter les rivages de l’Île de Beauté, découvrir les pays de Bretagne… Tant de séjours alléchants, aux prix plus intriguant encore. Cet été, quelques-unes et quelques-uns des Français(es) ayant mis un terme à leur activité professionnelle pourrait bénéficier d’un dispositif idéal pour partir à petit prix. Méconnu et pourtant très rentable, souligne le mensuel spécialisé en économie Capital, il pourrait faire le bonheur de 60 000 personnes en 2019.

Depuis la grave canicule de 2003, qui fit plusieurs milliers de morts, l’Agence nationale pour les chèques vacances (ANCV) fait tout son possible pour rompre l’isolement des retraité(e)s.

C’est précisément dans cet objectif que l’ANCV organise différents types de voyages à tarif préférentiel. Il est possible, entre autres, de partir une semaine à Belgodère (Corse) et de multiplier les excursions aux alentours de Calvi ou du parc de Saleccia.

La Bretagne, indique le périodique, fait également partie des – nombreuses – destinations proposées aux retraitées et aux retraités. Quiconque embarque pour un tel séjour peut compter sur la visite du Mont-Saint-Michel ou de la ville de Saint-Malo. Certains voyages peuvent aussi s’éloigner de l’Hexagone et permettre la découverte de pays voisins comme l’Espagne ou l’Italie.

Au total, une expédition (en Corse ou en Bretagne) coûte 336 euros par personne, pour 4 nuits. Celles et ceux qui souhaiteraient poursuivre l’expérience une semaine durant devront débourser 402 euros. Les Françaises et les Français que le fisc juge non-imposables profitent, pour leur part, de tarifs plus concurrentiels encore : pour quatre jours et quatre nuits, le tarif total s’élève à 201 euros, contre 242 euros la semaine.

Les retraités partent en vacances : comment profiter d’un tel dispositif

Attention cependant ! Si ce dispositif, financé par l'État et soutenu par le ministère du tourisme, propose aux retraités de partir en vacances à moindre prix, il n’est pas accessible à tous et toutes.

En pratique, il faut remplir trois conditions essentielles :

  • Ne pas exercer la moindre activité professionnelle
  • Résider en France
  • Avoir 60 ans passés

À défaut de ces trois points primordiaux, il ne sera pas possible de prétendre aux tarifs réduits de l’Agence nationale pour les chèques vacances.

Celles et ceux qui répondent aux critères doivent s’inscrire pour pouvoir participer. Renseignez-vous auprès de votre collectivité, qui devrait pouvoir vous dire si votre commune organise un voyage ou rendez-vous directement sur le site de l’ANCV. Il est aussi possible de contacter les équipes au 0 969 320 616, rappelle Capital.

Au total, depuis 2008, l’organisme a permis à plus de 500 000 personnes de partir en vacances.