Ce mardi 14 mai, un homme d’une trentaine d’années a été arrêté dans le cadre de l’enquête sur la disparition de la jeune Lina, dans le Bas-Rhin. Voici pourquoi et ce que l'on sait de cette arrestation.
"Vous êtes en train de faire un amalgame très grave, vous n'habitez pas dans le quartier". C’est ce qu’a lancé un Montpelliérain à Emmanuel Macron. En plein échange sur le sujet du salafisme mardi, dans le quartier sensible de La Paillade, l’ancien ministre de l’Economie a répliqué : "Ce que vous décrivez, c'est une assignation à résidence des quartiers, ça construit la frustration". Avant de rajouter, subtilement : "Je préfère vos associations aux associations salafistes".
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"Il y a des associations qui ne respectent pas la loi de la République au nom de la religion
Alors que le climat devenait tendu dans la salle, Macron a estimé qu’il était "très sain qu'on s'engueule pour clarifier les choses". Et quand on lui demandait de commenter sur le fait qu'"un salafiste est un citoyen comme un autre", il a répondu : "Il y a des associations qui ne respectent pas la loi de la République au nom de la religion, celles-là, je veux les démanteler".
Cette rencontre s’est déroulée quelques heures avant le discours d’Emmanuel Macron sur le désenclavement des quartiers. L’ancien ministre avait annoncé, dans un entretien accordé vendredi à Bloomberg, qu’il décidera "probablement en décembre ou janvier" s'il se présente à l'élection présidentielle.